JFR 2011 - 4306 - Neuroradiologie vasculaire : fistule, MAV et anévrisme 3e partie
Mis à jour le 12/10/2012 par SFRImagerie de l'anévrisme intracrânien
D ROY, F BING, T DARSAUT, F GUILBERT, J RAYMOND, A WEILL
Objectifs
Messages à retenir
L'anévrisme intracrânien est de plus en plus souvent de découverte fortuite. L'imagerie diagnostique a pour but de préciser le nombre d'anévrismes, leur morphologie, leurs rapports vasculaires. Toute céphalée inhabituelle doit faire rechercher une hémorragie sous-arachnoïdienne et donc un anévrisme intracrânien. L'imagerie du suivi doit être rigoureuse pour être comparative.
L'anévrisme intracrânien est de plus en plus souvent de découverte fortuite. L'imagerie diagnostique a pour but de préciser le nombre d'anévrismes, leur morphologie, leurs rapports vasculaires. Toute céphalée inhabituelle doit faire rechercher une hémorragie sous-arachnoïdienne et donc un anévrisme intracrânien. L'imagerie du suivi doit être rigoureuse pour être comparative.
Résumé
La prévalence des anévrismes intracrâniens non rompus est de l'ordre de 2 %. En raison d'une augmentation de l'utilisation de l'imagerie diagnostique, leur découverte fortuite augmente. Le radiologue est souvent la premier médecin à devoir annoncer le diagnostic d'anévrisme et à diriger le patient vers une filière de soins adaptée en connaissant l'histoire naturelle de cette pathologie. La conduite à tenir thérapeutique devant un anévrisme non rompu nécessite une approche multidisciplinaire. L'anévrisme est la première anomalie vasculaire intracrânienne à rechercher devant une hémorragie sous-arachnoïdienne. On se méfiera des thromboses partielle ou complète de l'anévrisme rendant sa visualisation difficile. Le saignement peut être également intraparenchymateux, intraventriculaire voire sous-dural. L'anévrisme peut également être à l'origine d'un syndrome de masse (paralysie oculomotrice). Lorsqu'il est caverneux, l'anévrisme carotidien peut comprimer les nerfs crâniens ou donner une fistule caverneuse en cas de rupture. Le suivi post-traitement (par clip ou embolisation) peut se faire par IRM. Le but principal est alors de rechercher une récidive sur la séquence temps de vol.
La prévalence des anévrismes intracrâniens non rompus est de l'ordre de 2 %. En raison d'une augmentation de l'utilisation de l'imagerie diagnostique, leur découverte fortuite augmente. Le radiologue est souvent la premier médecin à devoir annoncer le diagnostic d'anévrisme et à diriger le patient vers une filière de soins adaptée en connaissant l'histoire naturelle de cette pathologie. La conduite à tenir thérapeutique devant un anévrisme non rompu nécessite une approche multidisciplinaire. L'anévrisme est la première anomalie vasculaire intracrânienne à rechercher devant une hémorragie sous-arachnoïdienne. On se méfiera des thromboses partielle ou complète de l'anévrisme rendant sa visualisation difficile. Le saignement peut être également intraparenchymateux, intraventriculaire voire sous-dural. L'anévrisme peut également être à l'origine d'un syndrome de masse (paralysie oculomotrice). Lorsqu'il est caverneux, l'anévrisme carotidien peut comprimer les nerfs crâniens ou donner une fistule caverneuse en cas de rupture. Le suivi post-traitement (par clip ou embolisation) peut se faire par IRM. Le but principal est alors de rechercher une récidive sur la séquence temps de vol.